4 conseils pour réussir son expatriation
Les entreprises ne doivent pas considérer les expatriations à la légère. Ce sujet nécessite à la fois préparation, anticipation et accompagnement, avant, pendant et après. Découvrez ces 4 conseils pour faire de chaque expatriation une bonne opportunité, aussi bien pour le salarié que pour son entreprise.
1. (S’)expatrier, c’est anticiper
Si 58 % des expatriés ont souffert de problèmes d’ordre administratif dans leur nouveau pays d’accueil, notamment en matière de santé, ce n’est pas un hasard : les expatriations improvisées débouchent immanquablement sur des soucis « en pagaille ». Et sur un stress très élevé ! C’est aussi une réalité pour les détachés, qui conservent un contrat en France.
Préparer comme il se doit une expatriation est donc primordial. S’y pencher à peine un mois avant le départ du collaborateur, comme c’est le cas dans de nombreuses structures, est risqué. Cette impréparation est la plupart du temps liée à un manque de connaissance de l’univers de la mobilité professionnelle internationale, il est vrai assez complexe. Les ressources humaines, le directeur financier voire le PDG sont confrontés à des interrogations et des enjeux auxquels ils ne sont pas forcément formés ni habitués. « Mon salarié doit-il conserver sa mutuelle en France ? », «suis-je pénalement responsable s’il lui arrive quoi que ce soit dans son pays d’expatriation ? »… Aujourd’hui, des réponses existent pour chacune des problématiques liées à la santé, la prévoyance et même la retraite.
C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises font appel à des experts en mobilité pour anticiper l’expatriation de leurs collaborateurs. C’est d’autant plus important que les salariés concernés ont souvent un rôle crucial dans l’entreprise. Les entreprises les plus « responsables » en matière d’expatriation mettent ainsi en place des contrats adaptés aux besoins des salariés évoluant à l’étranger. Ainsi, afin de leur permettre d’aborder leur nouvelle vie dans les meilleures conditions, ces sociétés intègrent fréquemment et directement dans le contrat du collaborateur expatrié, un volet santé et/ou prévoyance.
Dans cette configuration, tout le monde est gagnant : l’entreprise dispose d’un salarié expatrié immédiatement opérationnel et entièrement dévoué à son activité. Le collaborateur est quant à lui débarrassé de toute « pollution » administrative ou autre casse-tête lié à son départ de France.
2. Penser au conjoint de la personne expatriée
Attention : il ne s’agit pas pour l’entreprise d’assumer entièrement la couverture santé ou prévoyance du conjoint. L’objectif consiste à prévoir des garanties additionnelles à destination dudit conjoint. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’un partenaire qui s’estime fragiliser à l’étranger ou ne se plaît pas dans sa nouvelle existence se sent souvent « sacrifié » et peut ressentir un vrai mal-être. Cette situation peut alors être source de tensions et atténuer la qualité de vie du couple ou de la famille, mais aussi la productivité de l’expatrié.
Les formules de mobilité les plus attractives proposent des services très pointus afin de répondre aux attentes des expatriés et de leur entourage. Par exemple, les guichets uniques mettent à disposition des agents qui traitent l’ensemble des prestations inhérentes à la Caisse des Français à l’Étranger (CFE). Dans les contrats les plus performants, un seul bulletin permet même d’adhérer à la CFE et à la solution de mobilité santé et/ou prévoyance en même temps.
De nombreux nouveaux outils, reposant sur de nouvelles technologies, permettent également de rassurer l’expatrié et sa famille. Par exemple, la téléconsultation à l’étranger constitue un progrès de taille. Par exemple, si l’assuré ou son conjoint tombe malade ou est victime d’un accident dans un pays où les soins sont difficiles d’accès ou s’il ne parle pas la langue du pays, une consultation par visioconférence peut être organisée dans les meilleurs délais. Une infirmière au bout du fil se charge d’organiser le rendez-vous, généralement dans l’heure, et le patient se fait alors « ausculter » à distance par un médecin. Celui-ci peut même lui délivrer par courriel une ordonnance valable dans le pays où se trouve la personne en question.
Oui, il est primordial de faire aussi attention aux conjoints expatriés. Pour les garanties, mais surtout pour les services !
3. Sécuriser la retraite pour optimiser l’expatriation
Dans l’optique d’une expatriation, la question de la retraite revêt une importance majeure. Il s’agit principalement d’éviter au salarié la perte de trimestres, voire d’années pendant sa période passée à l’étranger. Dans ce contexte, les entreprises peuvent mettre à disposition de leurs salariés expatriés un accompagnement à 360°, entièrement personnalisé.
Pour le collaborateur détaché qui conserve un contrat en France, pas de complication : il reste rattaché à son organisme de retraite habituel.
4. Bien s’entourer pour profiter au maximum des offres collectives
Il est aujourd’hui possible de proposer à ses salariés des solutions entièrement packagées et sur mesure. Toutefois, ce service « à la carte » ne rentre pas dans les prérogatives d’une mutuelle classique. Seul un courtier peut maîtriser cette problématique. L’entreprise dispose alors d’un interlocuteur unique, chargé de gérer l’ensemble des contrats santé et prévoyance de ses expatriés.
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